Cela fait un peu trop longtemps que je n'ai pas posté. Ce n'est pas sérieux, je le sais bien. J'ai, malgré tout, écouté énormément de musique pendant ces quelques semaines et pris aussi quelques vacances imméritées, comme toujours. Parlons peu, parlons bien, discutons de The Saddest Landscape et de leur petit nouveau : After the light.
The Saddest Landscape n'est pas un groupe de screamo, il est le screamo. Rarement le genre n'aura été porté non comme un étendard mais comme une seconde peau, forcément couverte de plaies. A vif. La musique du groupe transpire l'honnêteté, la vie qui blesse et qui élève, celle qui nous condamne et nous sublime. Le chant de Maddox est encore une fois empli de grâce et de douleur, qu'il crie, hurle ou parle simplement, portant dans sa voix les émotions de chaque mot prononcé.
Il est des disques qui vous accompagnent dans les moments forts du quotidien, qui vous transportent vers ce que vous cherchez et vous aide à déplacer des montagnes. De ceux qui construisent autant votre identité que l’œuvre d'un groupe. After the light est clairement un digne concurrent de cette catégorie, de celle qui vise à la pureté. Il suffit ici de sept petits titres pour que la magie opère.
Quand les quelques minutes que compte le disque s'achèvent pour la première fois, la force et l'intensité qui se dégagent de cette musique vous marquent au fer rouge, pour ne plus jamais vous lâcher. Il est parfois émotionnellement éprouvant d'écouter cet LP, d'autres fois, la lumière qui s'en échappe vous éblouit et vous captive comme celle filtrant au travers d'un vitrail.
Le meilleur terme pour décrire ce déferlement sonore serait, me semble-t-il, celui de "passion". Passion pour une scène, un héritage musical sans concession, mais également passion pour la vie, pour le combat qu'elle représente. Un combat se menant avec fierté, la gorge déployée et les poings serrés. Ici, la musique transpire la rage et la conviction, la nécessité d'avancer, coûte que coûte.
Prend le soleil et sois cannibale.
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