Cela fait un peu trop longtemps que je n'ai pas posté et je m'en excuse aux trois nolifes qui suivent mon blog ainsi qu'à mon chat qui râle en disant que si seulement il n'y avait que ça que je fais à l'arrache ce serait déjà pas mal. Aujourd'hui nous parlerons de cerveaux luminescents et plus précisément de ZEUS!, grand duo foufou made in Italy et de son deuxième rejeton Opéra.
Parfois au détour d'un webzine, sans attendre rien de spécial, on tombe sur son nouveau groupe préféré, on s'endort le soir en l'écoutant en boucle, un sourire béat fixé aux lèvres. Zeus! est de ces groupes qui font rigoler quand on lit la liste des morceaux de leurs albums, qui donnent parfois mal au crâne quand on n'est pas bien réveillé mais dont la musique et ses structures folles donnent envie de partir en voyage sur un vaisseau spatiale fantôme, avec une bonne réserve de pâtes et de mauvais vin.
Hurlements possédés, sifflements de l'outre-espace, Metal balkanique et Funk à chiens sont au programme pour une traversée chaotique de l'Histoire de la musique vu par le dieu grec. Il revient, pas content, pour vous donner une leçon de solfège assis sur l'arbre de la connaissance, tapant sur vos vertèbres d'une main et de l'autre éclatant joyeusement la tronche d’Orphée, aidé en cela par un saxophone rouillé. C'est un opéra my dear, et comme il se doit c'est tragique et sanglant. Écoute "Beelzebulb" et "Eroica" et tu comprendras ce qu'il en coûte de réveiller la bête.
En écoutant l'album pour la 112e fois en huit jours, il me revient à l'esprit une scène d'un vieux film dans lequel un crétin ivre se fait casser les dents par un gros tout en muscles noueux, il garde un sourire tout du long, la bouche de plus en plus liquide. C'est ça ZEUS!, ça fait mal et c'est rigolo, c'est compliqué mais ludique, ça ne ressemble à rien mais c'est un peu ce que tu as attendu toute ta vie. Dans une autre dimension spatio-temporelle, ils gouvernent l'Italie et Berlusconi est patron d'une société qui synthétise des drogues à prendre après l'amour, pas mal, mais dans cet univers parallèle, de l'autre côté de la frontière, Hollande est président et Sardou respire encore. Ah non merde ça c'est la réalité. Putain de réalité.
Pour oublier la grisaille ambiante, le froid d'un mois d'avril qui rêve de fêter noël et la connerie comme étendard dans certaines manifs parisiennes, enfile tes oreilles, mets le son très fort, ouvre tes fenêtres et célèbre le retour des dieux grecs. Ils viennent faire une bacchanale sur les Champs-Élysées et envahir le Vatican. Habemus fun!
"Le tonnerre est impressionnant, mais c'est l'éclair qui est important." Mark Twain.
Bouffe des pâtes mais n'oublie pas d'être cannibale.
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