5 juillet 2018

Trois Huit

Boom ! Aujourd’hui, on parle du meilleur super-groupe de la planète. On parle de E, on parle de Negative Work. E, Thalia Zedek (Come, Live Skulls, etc), Gavin McCarthy (ex Karate) et Jason Sanford guitariste de Neptune. Je ne sais pas vous, mais moi, ça me fait rêver. Le premier Lp était déjà excellent, alors, quid, quid, oui quid de celui-ci ?

Le disque s’ouvre avec « Pennies », titre chanté par madame Zedek, mélodique, entêtant et complètement addictif. La guitare de Sanford tournoie, sirène hurlante. Je peux vous le dire tout de suite, ça sera comme ça jusqu’à la fin. « The Projectionist » garde le cap, se fait mathématique, avance avec aisance vers quelque chose de plus hypnotique. Thalia Zedek et Sanford s’y partagent le chant. Il est à noter que jamais E ne sonne comme la réunion de trois entités, Negative Work fait montre d’une réelle cohésion, on écoute ici la musique d’un véritable groupe. Un groupe où une alchimie est clairement présente.

« Poison Letter », je n’ai rien à en dire, il suffit de l’écouter. Ma petite préférée. Si cela ne vous fait aucun effet, je ne peux rien pour vous, peut-être n’aimez-vous tout simplement pas la musique, ce qui n’est pas si grave. Mais cette voix, encore et toujours, ces guitares qui savent aller et venir, feu et glace. Et ce jeu de batterie si particulier, tout en roulements. Enfin, je vous ai dit, je n’ai rien à en dire. « A house Inside » est chantée par Jason Sanford. Il nous susurre à l’oreille, puis sa voix s’emporte et rend ce morceau passionnant.

« Down she goes » arrive avec ses guitares entremêlées et sa rythmique lancinante. Un titre peut-être plus abrasif mais qui, avec le temps, se révèle et emporte tout. On est déjà à la moitié du disque, tout est parfaitement à sa place et un constat s’impose : Negative Work est plus varié, plus abouti que le premier disque de E. Je ne pourrais pas vous quitter sans vous parler de « One In Two », ses guitares mélancoliques qui se mélangent jusqu’à exploser quand la batterie arrive, ce martèlement. Et la voix de Thalia Zedek. Pourquoi ne saoule-t-on pas les masses avec cette voix ? Pourquoi n’est-elle pas partout ? « Hole In Nature » se fait velours (enfin, un peu râpeux tout de même), la voix de Sanford nous grise, encore un morceau parfait, encore un. « Hollow » vient conclure le disque comme il avait commencé, avec cet alliage précis (et précieux) de mélodies et de coups de boutoirs. Et ce refrain, mes petits, ce refrain. Voilà, la leçon est terminée. Negative Work est un grand, très grand disque.

Vous l’aurez compris, ce disque fait l’unanimité entre moi, moi-même et je, j’ai même quelques amis qui n’en reviennent pas, c’est vous dire. E est également une vraie expérience à vivre en concert, un truc sans fioritures aucune, mais qui vous traverse et vous avale. Une musique sincère et passionnée, passionnante.

On a chaud, on est bien, on est Cannibales !

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